Реферат: Французский театр
1.Un théâtre littéraire
2. Cocteau
3. Influence du Surréalism
4. L’occupation
5. Sartre et Camus
IX. Le théâtre de l’après-guerre - p. 23.
1. Nouveaux metteurs en scène
2. Evolutions d’un théâtre de divertissement
X. Le théâtre de tout les possibles - p. 25.
1. Survie de théâtre
2. Les théâtres en France aujourd’hiu
3. Les Français
4. Le public
Conclusion: Le secret du théâtre - p.28.
Bibliographie - p. 29.
INTRODUCTION
Le domain de l’art théâtral n’est pas toujours facile à cerner. Jusqu’où peut-on parler de théâtre? Quelle est la définition du théâtre?
Si l’on s’en réfère à la simple étymologie, théâtre vient du grec theatron, qui dérive du verbe theaomai, signifiant contempler, considérer, être spectateur au théâtre. Il faut donc s’accorder là-dessus: il n’y a pas de théâtre sans spectateurs, et le théâtre demande la définition d’un lieu scénique. L’acte théâtral ne doit pas s’exercer pour soi, mais s’addresser aux spectateurs. Le théâtre doit raconter une histore humaine, representer «l’imitation d’une action de caractère élevée et complète» ( Aristote), ou «l’image exacte et animée de la nature humaine» (Dryden, dramaturge anglais du XVIIe siecle ) . Le théatre ne se contente pas d’être une source démotion ou de plaisir: il doit rendre compte de l’homme.
Ainsi, le théâtre est un art qui a pour but de représenter en un lieu défini la nature humaine dans ses action, ses pensées, ses grandeurs ou ses bassesses, en procurant au spectateur une émotion directe. La forme écrite n’est que le refler de cet art vivant.
I. Origines du théâtre
Le proto théâtre
De toutes les activités que l’homme a pu s’inventer, le théâtre se distingue par le fait qu’il ne demande que très peu de moyens. Dans ses formes les plus restreintes, il peut se résumer à une unique personne se présentant devant d’autres personnes, en quelque lieu que ce soit; aucune invetation, aucune étape particulière dans l’évolution des sociétés n’est réellement nécessaire. Le théâtre a pu apparaître de manière primitive à n’importe quel moment de la Préhistoire, à partir du moment où I’homo sapiens s’était doté d’une organisation social. Toutefois, les traces les plus anciennesd’une forme de spectacle, dans les civilisation assyro-babiloniennes et hitite, datent tout au plus du trousième et deuxième millénaires av. J.-C., et ne permettent rien d’autre que de prudentes hypothéses sur ce qui a pu se passer auparavant.
En Mésopotamie, on sait qu’un poème retraçant le mythe de la création était donné chaque année pour la nouvelle année babylonienne; mais faisait-il l’objet d’une déclamation où d’une véritable mise en scene? Dans quelles conditions était-il joué? Etait-ce une cérémonie mystique, rituelle ou à demi profane? Totes ces questions restent en suspens.
On peut imaginer, le souir au coin du feu, l’amuseur du village singeant ses companions ou retraçant les exploits héroiques d’un ancien. On peut encore imaginer l’ensemble des chasseurs reconestituant la capture d’un animal, pour favoriser la chasse du lendemain. William Golding, dans «Sa Majesté des mouches», fait ainsi jouer par des enfents redevenus sauvages une séance de chasse rituelle, dans laquelle l’un d’entre eux tient le rôle du cochon sauvage.
Entre le jeu, le rite et l’exorcisme, une forme vivace de spectacle a donc très certainement existé, et peut-être même dans des lieux réservés pour cela. Mais rien ne permet de l’affirmer, ni d’en tirer une véritable conclusion.
Le théâtre antique
Selon la légende, la première représentation tragique serait due au poéte Arion qui vivait à Corinthe vers la fin du VIIe siecle. La tradition avance ensuite le nom de Thespis, qui, venu d’Icarie sur son chariot lui servant de scène, aurait donné une première tragédie aux Dionysies entre 536 et 533. En précurseur, Thespis aurait dégagé nettement le premier comédian du choeur et différencié les parties chantées des parties parlées. Il aurait également établi l’usage d’un prologue, d’une présentation, et utilisé des masques moins grossiers qu’auparavant.
L’étude de la tragédie grecque se résume donc à l’analyse d’une trentaine d’oeuvres, alors quil s’en écrivit, entre le VIe et le Ve siècle, plus d’un millier; et que l’on pense qu’un théàtre privé s’était développé dans les maisons aristocratiques, plus évolutif, avec l’intervention de mimes, des conteurs, danseurs, bouffons et poétes.
En un peu moins de quatre-vingte ans, l’art dramatique eut le temps de naître dt de mourir, mais aussi d’évoluer de manière considérable, ainsi que l’a souligné Jacqueline de Romilly:
« A beaucoup d’égards, la différence est large et plus profonde entre Eschyle et Euripide, qu’entre Euripide et Racine.»
Les Athéniens adoptèrent vite le thetme de tragédie, et ce nom mérite que l’on s’attade un peu sur sa troublante origine. Tragos signifie «bouc», et trag-oeudia «chant du ouc», ou «ode au bouc», ce qui, tout de même, n’a pas un très grand rapport avec le théâtre. On pourrait croire que le terme découle d’un qualificatif de Dionysos, mais le dieu, quand il est assimilé à la vigueur sexuelle de l’animal, est appelé ériphos, «juene bouc», et non pas tragos. Ttout au plus peut-on supposer que la trag -oedia, à lorigine, était un «chant religieux dont on accompagnait le sacrifice d’un bouc aux fêtes de Bacchus» (Bailly).
L’origine de comédi, au moins, semble beaucoup plus claire: Kômos était le nom d’une joueuse fête processionnelle en l’honneur de Dionysos, avec des chants et des danses.
Peu de temps après la première guerre punique, vers 230, un affranchi tarentin, grèc de la naissance, Livius Andronicus, commmença à traduire pour la scène romaine des tragédies et des comédies du répertoire athénien.