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Journaliste: Vice-champion du monde de patinage artistique à 22 ans, double médaillé olympique, Philippe s'est forgé un style bien à lui, cultivant son «grain de folie». Il nous dévoile son parcours à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver qu'il commente pour France Télévisions. Philippe, comment avez-vous débuté au patinage artistique?
Philippe: Un jour, je suis allé à la patinoire avec ma classe de CE2 Alors que mes camarades chutaient ou trébuchaient, je me suis tout de suite senti dans mon élément. André Brunet, qui est devenu ensuite mon entraîneur, m'a repéré ce jourlà. Quand j'ai eu 8 ans, il a convaincu mes parents de m'inscrire en section sportétudes. Mon père était un maçon d'origine italienne et ma mère était comptable. Dans ma famille, on ne roulait pas sur l'or et personne ne patinait. Mais ils ont cru en moi. Deux ans plus tard, j'étais champion de France Espoirs!
Journaliste: L'entraînement et les copains, c'était facile à concilier?
Philippe: Mes copains hockeyeurs me chambraient en me répétant que le patinage était un sport de riches et de «gonzesses». À force, je finissais par me poser des questions! Alors, j'évitais de leur en parler. Cela ne m'empêchait pas d'être chaque jour sur la glace, dès sept heures du matin. Malgré mon emploi du temps chargé, je trouvais toujours un moment pour traîner avec mes pots dans la cité. J'avais besoin d'eux et de cette liberté.
Journaliste: Vous avez gardé le même entraîneur durant toute votre carrière. Croyez-vous aux rencontres qui changent tout?
Philippe: Bien sûr! André a été la chance de ma vie. Sans lui, je n'en serais pas là. Il lui a fallu bien du courage pour me gérer. J'étais un gamin turbulent, avec de l'énergie à revendre. J'en voulais! Il a su me canaliser, sans jamais chercher à me fondre dans un moule ou à brider ma personnalité.
Journaliste: Avez-vous toujours eu cette volonté d'être le premier?
Philippe: L'école, ce n'était pas mon truc. Je ne suivais que les cours qui m'intéressaient, c'est-à-dire pas grand-chose! Sur la glace, tout me réussissait, c'était vraiment gratifiant, même si tout n'était pas rose. J'étais tellement en avance que, en compétition, j'affrontais souvent des concurrents plus vieux que
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moi. Parfois, j'avais si peur que je vomissais en arrivant à la patinoire. Mais peu à peu, j'ai appris à prendre sur moi. L'expérience m'a forgé et, au fil des années, mon mental est devenu plus fort.
Journaliste: Avoir un don, c'est suffisant pour réussir?
Philippe: Bien sûr que non, il faut aussi travailler! J'ai l'image d'un mec un peu foufou, mais j'ai toujours été un bosseur et un perfectionniste. Parfois trop! Lorsque mon entraîneur me disait que j'avais réussi un saut, il fallait que je le répète jusqu'à ce que j'en sois convaincu moi-même, sinon, je n'étais pas vraiment tranquille.
Journaliste: En compétition, vous aviez un style bien à vous. Se sentir différent, est-ce que cela peut être un atout?
Philippe: Si vous êtes fondu dans la masse, personne ne vous remarque. Alors, dès qu'on a un projet, il faut croire en soi et foncer! Sans pour autant faire n'importe quoi. Avant de se lancer, il faut réfléchir, mais tirer les risques. Mais la chance se provoque: lorsqu'on s'obstine et qu'on s'accroche à son rêve, on est toujours récompensé d'une manière ou d'une autre. Et si on n'atteint pas l'objectif que l'on s'était fixé, peu importe. L'essentiel, c'est d'avoir essayé et d'avoir tout donné, ainsi, on n'a pas de regrets! Mais pour réussir, il faut aussi rester soimême. Mes chorégraphies et mon côté provocateur ont souvent dérangé les juges, et je l'ai parfois payé cher! Mes victoires n'en ont été que plus belles. Mes médailles de bronze gagnées aux JO de Lillehammer (Norvège), en 1994, et de Nagano (Japon), en 1998, restent un souvenir exceptionnel. Parce que je les ai obtenues en respectant mes origines et mon grain de folie.
Journaliste: Votre vie a-t-elle changé lorsque vous avez abandonné la compétition pour devenir pro, à la fin des années 90?
Philippe: J'ai pu continuer à vivre de ma passion. Je continuais toutefois à m'entraîner dur pour monter des tournées en France et à l'étranger. Depuis quatre ans, je suis consultant sportif sur France Télévisions, où je commente les épreuves de patinage. Je rêve maintenant de présenter une émission qui me ressemble vraiment, où j'aurais carte blanche. Le patinage m'a appris à être persévérant et à faire preuve d'ouverture d'esprit. Je tiens à ces valeurs.
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Приложение 2
Ответы
Раздел 1. Аудирование | Раздел 2. Чтение | Раздел 3. Грамматика и лексика | |||
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А1 | 1 | А15 | 1 | А22 | 4 |
А2 | 2 | А16 | 3 | А23 | 1 |
А3 | 2 | А17 | 3 | А24 | К-во Просмотров: 657
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