Курсовая работа: Французский театр
Le TNP dйpendait en grande partie de subventions, et la maniиr dont il йtait gйrй ainsa que la discussion des budgets constituaient une source incessante de dйbats avec des ministиres а la politique souvent incohйrente.
En 1963 Vilar demanda а ne pas кtre reconduit а la tкte du TNP. Il avait par ailleurs crйй en 1947 une «semaine thйвtrale» dans la petite ville d’Avignon. En 1968 le «Festival d’Avignon» se dйroulait sur la durйe de quatre ssemaines, et attirait un publec de plus en plus nombreux, jeune, et avide de nouveautйs.
Vilar porta sur se йpaules une grande partie du thйвtre de l’aprиs-guerre. Mais а sa mort, le mouvement issu du TNP retomba d’une maniиre infuiйtante. La dйcentralisation, commencйe en 1946, relancйe par Malraux avec les Maisons de la Culture, aboutissait elle aussi, а un demi йchec.
Quelques animateurs continuиrent cependant а un brandit le drapeau. D’autres cherchиrent curtout а se constituer un publec choisi. D’autres poursuivirent une exploration purement artistique de ma mise en scиne, nourrie et enrichie par toute l’йcolution psychologique du XXe siиcle.
Evolution d’un thйвtre de divertissement
Pendant quelques annйes, le thйвtre des noceurs et cocttes, des adultиres et caleзonnades survйcut sur quelques scиnes parisiennes, avant d’кtre adaptй dans le goыt du jour pau de nouveaux auteurs.
Des bons auteurs cependant lui redonnиrent de la fraоcheur, et Andrй Roussin (1911-1987), avec La Petite Hutte (1947) ou Lorsque l’enfant paraоt (1951), apporta au gente un heureux renouvellement tout en restant dans la tradition d’un esprit Labiche. Plus exotique, et riche d’une belle faconde mйridionale, Jeacques Audiberti (1899-1966) surprit avec Le Mal court en 1947, mais imposa son aimable thйвtre de divertissement avec en 1956 un vйritable vaudeville moderne, L’Effet Glapion.
Dans un style plus satirique, Marcel Aymй (1902-1967) donna quelques piиces dйrangeantes comme Lucienne et le Boucher (1950) et Clйrambars (1950).
Enfin, les thиmes au goыt du jour de Renй de Obaldia (1918- ) lui assurиrent un succиs boulevardier des Gйnousie (1960). Outre Franзois Dorin (Un Sale Egoiste, 1970, Les Bonchommes, 1970), le dernier grans reprйsentaion d’un genre qui ne cesse de renaоtre de ses cendres.
Le thйвtre de tout les possibles
Survie de thйвtre
Depuis quelques anneйs, le thйвtre se survit а lui-mкme, sans grands йvйnement, mais tout en conservant la majoritй de ses stuctures. Si la frйquentation reste d’une maniиre gйnйrale assez basse, les comйdiens, jeunes et confirmйs, continuent de se battre avec acharnement pour que survive leur profession.
Le thйвtre ne perdure qu’au prix de l’abnйgation d’une grande partie de ses artistes. La situation est d’ailleurs approximativement la mкme dans tous les pays de l’Occident, et l’interventionnisme plus ou moins grand des йrars n’y change pas grand-chose.
Les thйвtres en France aujourd’hui
Traditionnellement le thйвtre en France est prйsentй en deux parties: d’un cфtй le thйвtre public, de l’autre le thйвtre privй.
Les thйвtres nationaux.
Les plus connus et les plus prestigieux thйвtres de France sont au nombre de cinq.
Le plus ancien, la Comйdie-Franзaise remplit une double mission: conservation du rйpertoire classique et consйcration du repйrtoire moderne. Le dйveloppemant des tournйes en province et а l’йtranger est йgalement prйvu pour faire connaоtre le patrmoine thйвtral de la nation.
Le Thйвtre National de l’Odйon, institution bi-centenaire, tout en ayant pour mission essentielle de la reprйsentation en alternance l’oeuvres classiques pu modernes d’auteurs franзais ou йtrangers, orientait йgalement son activitй vers la crйation.
Le Thйвtre National de Chaillot souhaite retrouver sa vocation initiale de grand thйвtre national populaire de crйation.
Crйй en 1972, le Thйвtre de l’est Parisien poursuivit un travail de recherche de publics nouveaux, en particulier par la mise en place d’une cellule d’animation pour le quartier.
LeThйвtre National de Strasbourg (lui aussi crйй en 1972 а partir du centre dramatique du mкme nom) est un instrument ouiginal de crйation et de recherche.
Ces cinq thйвtres nationaux constituent donc un ensemble qui, sous la mкme appellation, recouvre des activitйs et des missions diffйrentes mais complйmentaires.
Les centres dramatiques nationaux
Les centres dramatiques nationaux sont issus de ce qu’on a appelй la «dйcentralisation dramatique» et proviennent initialement de troupes de province dont les directeurs, choisis а titre personnel pour leur valeur artistique, ont passй des accords tacitesou verbaux avec l’administration des Affaires culturelles.
Certains centres se sont vu attribuer une compйtence nationale et mкme international; ils apparaissent presque comme des thйвtres nationaux de rйgion du fait de l’amplication de leur travail commencй depuis plusieurs annйes: Thйвtre National populaire de Villeurbanne, Thйвtre National de Marseille, de Lille, les Trйteaux de France.
Les compagnies dramatique indйpendantes
Avant mai 68, il existait en France environ une trentaine de compagnies indйpendantes plus ou moins subventionnйes par les pouvoirs publics. Plus de mille sont aujourd’hui recensйes dont 450 sont aidйes par le ministиre de la Culture.
Deux systиmes d’aide coexistent. La plupart d’entre elles sont soumises а l’йvaluation annuelle d’une commission: elles sont dites «en commission». D’autres, en gйnйral les plus anciennes traitent directement avec la direction du Thйвtre et des Spectacles: elles sont appelйes «hors comission».