Реферат: La drogue

L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes ou encore des états suicidaires. Parmi les conséquences physiques de l'usage régulier de crack, on peut noter un effet rapide sur le cerveau, de graves altérations des voies respiratoires ainsi que des arrêts cardiaques ou respiratoires pouvant provoquer la mort. La consommation régulière de crack entraîne rapidement une forte dépendance physique et psychique. Les usagers, même après avoir cessé d'en consommer, restent souvent soumis à des altérations de l'humeur et connaissent pendant plusieurs mois une certaine dépendance et des épisodes de rechute éventuels.

L'Héroïne

Tout savoir sur une substance dont le nom fait déjà peur. Pourquoi ?

La drogue

La drogue

L'héroïne qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex (opium) recueilli sur une plante, le pavot. L'héroïne se présente sous la forme d'une poudre. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, après dilution et un chauffage du produit. (Les pratiques d'injection semblent en baisse.) L'héroïne est aussi sniffée et fumée.

L'injection entraîne des risques d’infection (notamment par les virus du sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un matériel d'injection stérile et à usage unique. Depuis la mise en vente libre des seringues en 1987 et des kits de prévention, la contamination par le VIH a baissé de manière très significative. Diverses études montrent que les partages de seringues et les nouvelles contaminations VIH ont fortement diminué chez les usagers de drogues par voie intraveineuse.

En effet, en 1995, les toxicomanes représentaient le deuxième groupe le plus touché avec 23,7 % des cas de sida cumulés. On constate une diminution importante dès 1996. Malgré ces progrès, aujourd'hui plus d'un usager de drogue par voie intraveineuse cinq demeure infecté par le VIH. Le nombre de personnes contaminées par le virus de l'hépatite C reste important puisqu'il représente 60 à 80 % des usagers de drogue par voie intraveineuse.

Effets et dangers de l'héroïne

L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase. Elle agit comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance, un besoin d'oubli.

L'effet immédiat de l'héroïne est de type " orgasmique ". C'est le " flash ". Il est suivi d'une sensation d'euphorie puis de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges, et d'un ralentissement du rythme cardiaque.
En cas d'usage répété, le plaisir intense des premières consommations ne dure en général que quelques semaines. Cette phase peut être suivie d'un besoin d'augmenter la quantité du produit et la fréquence des prises. La place accordée à cette consommation est telle qu'elle modifie la vie quotidienne de l'usager. Des troubles divers apparaissent dont l'anorexie et l'insomnie. La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille entre des phases " euphoriques " (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des phases de manque où il apparaît anxieux, agité.

La dépendance à l'héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers.

L'héroïne est un produit illicite.

Soins et traitements de substitution

A défaut de pouvoir parvenir à l'abstinence, l'héroïnomane peut bénéficier de soins(sevrage, suivi psycho-social) et d'un traitement de substitution. Celui-ci a pour objectif de stabiliser la dépendance de manière médicale et légale. Ces traitements à la Méthadone ou au Subutex sont administrés par voie buccale. Ils sont prescrits soit dans les centres de soins spécialisés aux toxicomanes, soit en médecine de ville.

Le bilan des programmes de substitution montre une amélioration notable de l'état de santé des personnes ainsi que de leur stabilisation sociale et de leur insertion professionnelle. Parallèlement, entre 1994 et 1998, le nombre de surdoses mortelles a fortement diminué, passant de 564 à 143, dont 92 à l'héroïne (les autres décès étant liés aux polyconsommations).

En 1888, un chimiste allemand préconise d'employer l'héroïne synthétisée pour soigner la tuberculose. Médication " héroïque ", elle est considérée comme susceptible de se substituer à la morphine dans le traitement des douleurs et de la toux. Rapidement, son utilisation est abusive.
En 1923, la Société des Nations déclare le produit dangereux et de faible intérêt thérapeutique. En 1924, l'utilisation non médicale de l'héroïne est prohibée aux Etats-Unis ; elle y sera totalement interdite en 1956 et en 1963 en France. Certains pays continuent à l'utiliser dans les pratiques médicales. Son utilisation légale est variable selon les pays. Sa prescription est prohibée en France ; elle est expérimentée dans certains pays, notamment la Suisse et l'Australie, dans le cadre d'une politique de réduction des risques.

Consommation : les chiffres d'une réalité française


· 0,5% des adultes de 18 à 44 ans (160 000 personnes) déclarent avoir consommé de l'héroïne dans leur vie, cette consommation étant sans doute sous-déclarée.

· Des méthodes de calcul, utilisant des indicateurs indirects de la consommation conduisent à une estimation du nombre de consommateurs réguliers (usage nocif et / ou dépendance) situé entre 140 000 et 170 000 personnes.

· Les trois quarts des usagers de drogues ayant recours aux structures spécialisées en toxicomanie et aux établissements sanitaires sont des consommateurs d'héroïne. L'âge moyen de ces usagers est de 30 ans.

· 92 décès par surdose à l'héroïne ont été enregistrés par les services de police en 1998. L'héroïne est le produit en cause dans près de 9% des interpellations pour usage et usage revente (7 500 personnes) en 1998. Le nombre de ces interpellations est en forte diminution depuis quelques années (plus de 17 000 interpellations en 1994). L'âge moyen des usagers d'héroïne interpellés était de 28 ans.

· 1 350 personnes ont été interpellées pour trafic d'héroïne en 1998, chiffre également en diminution depuis 1996.

· Il y a aujourd'hui environ 60 000 personnes sous traitement de substitution.

Tendance statistique : la consommation d'héroïne est en diminution.

Adolescence et expériences

Première cigarette, première ivresse, premier amour, première relation sexuelle : l'adolescence est le temps des premières expériences. Ces essais passent par des excès, qu'ils soient " bruyants " (attitudes provocatrices) ou " silencieux " (repli sur soi). Ces manifestations ne signifient pas à priori que l'adolescent est en difficulté.
Pendant cette période d'hésitations (entre recherche d'autonomie ou maintien de la dépendance vis-à-vis des parents), compliquée à vivre pour l'adolescent comme pour son entourage, il s'agit pour les parents de maintenir et de défendre les valeurs qui leur semblent importantes, tout en dosant leurs interventions et l'affirmation de leur autorité.

S'il est indispensable de marquer les limites et de mettre en garde un adolescent contre les dangers qu'il peut courir, il est tout aussi nécessaire de le valoriser, de l'encourager, et de favoriser ses contacts avec l'extérieur. Aider un adolescent à trouver ses forces personnelles est aussi essentiel pour lui que de connaître les limites posées par les adultes et particulièrement s'il manifeste une attitude de repli et qu'il éprouve un besoin important de confiance et d'estime de lui-même.

Est-ce que c’est la curiosité des jeunes qui les amènent à la toxicomanie?La curiosité peut donner l'envie "essayer pour voir"; mais une seule consommation ne signifiepas "s'accrocher". Dès le plus jeune âge, la curiosité, c'est surtout l'envie et le besoin de découvrir, de grandir, de

se développer, d'apprendre. Cela n'a alors rien de négatif !

Cependant, si une seule prise de drogue ne veut pas dire être toxicomane, cela ne donne pascarte blanche pour essayer ! Toute consommation de drogue comporte un risque ! Les jeunes qui n'arrivent pas à assumer les exigences de la vie actuelle, qui souffrent demultiples problèmes et qui manquent de soutien de la part des adultes et de l'entouragerisquent, plus que les autres, d'utiliser les drogues et en devenir dépendants.

L’usage de la drogue est fortement lié aux difficultés des jeunes dans leur vie familiale ou sosiale.

Mais il ne faut jamais dire que c'est la faute des parents si un jour leur enfant devient dépendant. Cette affirmation n'est pas acceptable!

Les effets, les risques et les dangers des drogues (substances psychoactives) varient suivant les produits et l'usage que l'on en fait. Les raisons pour lesquelles chacun peut etre amené а en consommer diffèrent selon chaque individu, son histoire, son état de santé, son environnement familial et social.

Les toxicomanes ont souvent une vie de famille pauvre : un sur deux a des parents séparés ; 17% ont perdu leur père, 7% leur mère. Beaucoup ont en outre des difficultés scolaires ou proressionnelles ; à 18 ans, 16% seulement sont encore scolarisés (contre 75% dans l’ensemble de la population) et plus de la moitié sont chomeurs ou sans activités. Ils se tournent alors vers les paradis artificiels, sans savoir qu’il leur ouvrent les portes de l’enfer.

Il est significatif que l’image que les jeunes drogués ont d’eux-memes est beaucup moins favorable que celle des non-drogués. Des enquetes montrent que les premiers se jugent plus pessimistes, tristes, inquiets, énervés, fantaisistes, paresseux, dépensiers, mal organisés, sans ambition, mal dans leur peau. Meme ceux qui ne consomment que des drogues “licites” (alcool, tabac, médicaments psychotropes) sont plus nombreux à avoir le cafard que ceux qui n’en utilisent pas (55% contre 21%). Ils sont meme 13% à avoir des idées de suicides, contre 3% des non-consommateurs. Il n’y a pas de drogués heureux.

On dit souvent:”Ces jeunes ont tellement de problèmes; ce n'est pas étonnant qu'ils se droguent”.Mais quand meme si toutes les personnes qui ont des difficultés se droguaient, le monde entier serait toxicomane!La plupart des adultes et des adolescents savent bien que les drogues ne vont pas les aider àrésoudre leurs problèmes.Un jeune qui a appris à affronter ses problèmes, au besoin avec le soutien de son entourage,parents ou amis, ne cherchera pas à utiliser les drogues pour fuir. Les situations qui paraissentlourdes, sans issue, seront vécues comme un défi à dépasser et non comme une menaceinsurmontable.

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