Реферат: La drogue
Dire non à un jeune enfant qui s'apprête à faire quelque chose de dangereux ou d'interdit, dire non à un adolescent sans avoir peur d'exercer son autorité, sont des attitudes éducatives importantes. Refuser ou fuir les conflits ne résout pas les problèmes.
Les enquêtes récentes réalisées auprès des jeunes révèlent que le dialogue parents - adolescents tient une place capitale dans le comportement tabagique des jeunes : les adolescents déclarant avoir une communication facile avec leurs parents sont plutôt moins nombreux à fumer (21,9 %) alors que ceux qui affirment qu'il est difficile de parler avec leurs parents de choses qui les préoccupent vraiment sont 30,5 % à fumer du tabac régulièrement. Inciter l'adolescent à retarder le plus tard possible l'expérimentation du tabac et de l'alcool, peut atténuer le risque d'un comportement d'usage nocif ou de dépendance
Tout comme un verre de vin ne fait pas l'alcoolique, une cigarette ne fait pas le tabagique, un adolescent qui fume occasionnellement du cannabis n'est pas un toxicomane ! Cette consommation ne l'entraînera pas forcément dans " l'escalade " vers des produits de plus en plus dangereux. Les proches peuvent aider à cette prise de conscience en donnant des informations de base claires, précises et exactes destinées à l'aider à évaluer ses vulnérabilités et ses points forts. Face à une offre de produits et à l'influence de la consommation de l'entourage, il est alors plus facile de faire des choix responsables.
Pour certaines personnes, se faire aider momentanément paraît nécessaire. Il est possible de convaincre quelqu'un qui se sent mal après une consommation d'ecstasy par exemple de consulter, de voir une personne de confiance pour en parler et obtenir un soutien psychologique ou médical.
Par ailleurs, les consommations abusives et les dépendances font partie le plus souvent d'un ensemble de symptômes : anorexie, boulimie, idées et conduites suicidaires, troubles du comportement… Elles sont l'expression de souffrances, de difficultés passagères ou plus profondes qu'il s'agit de prendre en compte au cas par cas.
EN ENQUETE SUR LES CONDUITES DEVIANTES DES LYCEENS QUETE SUR LES CONDUITES DEVIANTES DES LYCEENS
En 1997, parmi les lycéens (de 15 à 20 ans), 30 % ont, durant l'année, pris des médicaments contre la nervosité, l'angoisse, ou pour mieux dormir (dont 10 % plus ou moins régulièrement). Les filles sont deux fois plus souvent concernées (41 %) que les garçons (18 %).
10 % des lycéens boivent régulièrement des boissons alcoolisées et 63 % occasionnellement ; 48 % se sont enivrés durant l'année (dont 17 % plus de cinq fois).
L'ivresse est plus fréquente chez les garçons, en particulier pour les états répétés (la proportion de garçons qui se sont enivrés plus de 5 fois durant l'année est triple que celle des filles : 27 % et 9 %). Les élèves de lycées professionnels (L.P.) sont plus concernés par cette conduite que ceux de lycées d'enseignement général et technologique (L.E.G.T.), et les internes plus souvent que les demi-pensionnaires et les externes (60 % des internes se sont enivrés durant l'année, 50 % des demi-pensionnaires et 42 % des externes). Les élèves à faibles résultats scolaires ont été plus nombreux en état d'ivresse durant l'année (66 %) que ceux qui ont des résultats moyens (49 %) et ceux qui ont de bons résultats (45 %).
La recherche d'un état d'ivresse est une conduite qui touche une proportion de lycéens qui s'accroît jusqu'à 18 ans, et se stabilise à cet âge. 50 % des élèves fument : 34 % régulièrement (21 % : moins de 10 cigarettes par jour, 13 % : 10 cigarettes et plus par jour).
Les élèves de L.P. sont plus fréquemment fumeurs que ceux de L.E.G.T., les pensionnaires plus que les deux autres catégories. L'on a d'autant plus de risques d'être fumeur que l'on a des résultats scolaires faibles. La consommation des fille ne se distingue pas de celle des garçons.
La proportion de fumeurs, surtout de fumeurs réguliers, dans la population des lycéens, augmente avec l'âge et se stabilise à 18 ans.
L'usage des diverses drogues touche les pourcentages ycéens suivants :
Dérivés du cannabis | 29,8 % |
Produits à inhaler | 5,7 % |
Amphétamines | 2,1 % |
Cocaïne | 1,9 % |
Héroïne | 1,7 % |
Ecstasy - L.S.D. | 3,4 % |
Autres (1) | 4,1 % |
66,5 % des lycéens n'ont utilisé aucune drogue durant l'année,
22,9 % n'ont fait usage que de haschich, soit 68,4 % de l'ensemble des consommateurs de drogue,
2 % ont utilisé du haschich ainsi que d'autres drogues, soit 21,5 % de l'ensemble
et 3,4 % ont utilisé d'autres drogues sans haschich, soit 10,1 % de l'ensemble des usagers.
soit un total de 33,5 % de lycéens ayant consommé de la drogue durant l'année.
Concernant la consommation de haschich, de marijuana (90 % des consommateurs de drogues), 67,8 % des lycéens n'en ont jamais utilisé durant l'année ; 9,4 % : 1 ou 2 fois ; 6,4 % : de 3 à 9 fois, et 14,0 % : 10 fois et plus (2,3 % non réponse).
Les élèves des deux filières se différencient peu quant à la consommation de drogues. Les garçons sont beaucoup plus concernés (41 % d'entre eux ont fait usage de drogues durant l'année), que les filles (27 %).
L'on a d'autant plus de risques d'être consommateurs que l'on a des résultats scolaires faibles : 28 % des élèves qui ont de bons résultats scolaires, 32 % de ceux qui ont des résultats moyens et 44 % de ceux qui ont des résultats faibles. Les internes sont plus souvent concernés par cette consommation (39 % d'entre eux), que les demi-pensionnaires (36 %) et les externes (30 %).
Le proportion d'usagers de drogues augmente jusqu'à dix-sept - dix-huit ans, et se stabilise à cet âge. C'est parmi les élèves les plus âgés (20 ans et plus) que l'on trouve les taux les plus élevés de consommateurs de drogues autres que les dérivés du cannabis. L'usage de l'ecstasy se répand régulièrement avec l'âge, passant de 1,9 % des 15 ans et moins, à 4,8 % des 18 ans et à 5,9 % des 20 ans et plus (ensemble : 3,4 %).
Tabac, alcool, drogues illicites sont des consommations que l'on retrouve chez les mêmes individus. Ainsi 8 % de ceux qui ne fument jamais ont consommé du haschich durant l'année, 37 % de ceux qui fument occasionnellement, 56 % ; de ceux qui fument régulièrement moins de 10 cigarettes par jour et 69 % pour les plus gros fumeurs. 10 % des lycéens qui ne se sont jamais enivrés durant l'année signalent qu'ils ont fait usage de haschich ; cette consommation touche 73 % de ceux qui se sont enivrés plus de cinq fois durant l'année.
L'engagement des lycéens dans des conduites délictueuses est d'autant plus fréquemment rencontré que l'individu est consommateur de drogues. Ainsi, par exemple : 1,1 % des élèves qui n'ont jamais consommé du haschich ont eu l'occasion de faire du racket ; 5,2 % de ceux qui ont pris 10 fois et plu