Топик: Русская эмиграция во Франции

Georges Spasski (1877-1934), archiprêtre, aumônier de la flotte russe de la mer Noire jusqu'à la Révolution. Il suit la flotte repliée à Bizerte, puis il est nommé à la cathédrale Alexandre-Nevski. Son corps est d'abord enseveli dans la crypte de la cathédrale.

Dimitri Troïtski (1886-1939), archiprêtre, premier recteur de l'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge dans la Maison russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Vladimir(Viatcheslav Tikhonitski) (1872-l959). Le métropolite. Étudie la théologie au séminaire de Kazan.

de 1925 à 1945 Devient évêque de Nice
janvier 1945 Nommé coadjulteur du métropolite Euloge
1946-1959 Était un métropolite

Maison russe

Après la révolution, la princesse Véra Mechtcherski (1876-1949) a fondé au Paris la pension où elle apprenait le savoir-vivre aux jeunes filles de familles riches américaines. L’une de ces élèves était Miss Dorothy Puget, dont la générosité a aidé Véra Mechtcherski à fonder la maison de retraite pour des vieux Russes émigrés.

Cette maison fut fondée le 7 avril 1927 et a été baptisée du nom de Sa Majesté Impériale Marie Féodorovna. Elle abrita jusqu'à 250 pensionnaires. La princesse Mechtcherski dirigea la maison de retraite jusqu'à sa mort survenue dans cette maison le 17 décembre 1949. Une chapelle y fut construite et consacrée sous le vocable de Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Elle est aujourd'hui sous la juridiction du patriarcat de Moscou.

Dans la maison sont conservés divers souvenirs de l'ambassade russe de la rue de Grenelle d'avant la Révolution: portraits de l'impératrice Catherine II et des empereurs Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre II, Alexandre III, buste de Nicolas II et de l'impératrice Alexandra Fédorovna, trône impérial en bois doré.

Le cimetière Saint-Hislaire-le-Grand

Ce cimetière militaire russe fut créé à 1927 à Saint-Hislaire-le-Grand, près de Reims, à l'endroit exact où se trouvaient les tranchées du corps expéditionnaire envoyé en 1916 à la demande du gouvernement français. Là, furent érigés une église orthodoxe russe et un monument commémoratif auprès des deux ossuaires et des nombreuses tombes d'officiers et soldats tombés si loin de la Sainte-Russie. Ce cimetière fut, à l'époque, inauguré avec tous les honneurs en présence notamment des maréchaux Pétain et Foch et du général Weygand.

Depuis, chaque année, un pélerinage a lieu à la Pentecôte, auquel participent les derniers rescapés des terribles combats qui se sont déroulés dans la région.

En 1975, une délégation soviétique se rendait au cimetière de St.-Hislaire-le-Grand et, sans prévenir les responsables, y plaça une plaque commémorative à la mémoire des "soldats soviétiques morts dans la lutte contre le nazisme". Il est vrai que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, 36 tombes ont été ajoutées à celles des combattants de 1914-18. Mais la chose prend une tournure franchement drôle, quant on sait que, parmi les 36 "héros", certains ne sont pas morts dans la lutte contre le nazisme mais, bien au contraire, contre le communisme. C'est ainsi qu'on peut relever toute une série de noms de combattants du 2e bataillon russe et du 2e bataillon ukrainien qui, tous les deux, ont combattu contre les Alliés. Pour être objectif, il faut ajouter que certains, parmi les 36, ont réellement combattu le nazisme puisqu'ils ont rejoint les rangs des F.F.I.

D'un échange de correspondance entre le président du Comité de Sauvegarde de la chapelle du cimetière militaire qui était alors Basile Orekhof, ancien capitaine de l'Armée impériale et éditeur de la revue "La Sentinelle", et M. Michel Poniatowski, alors ministre français de l'Intérieur, il ressort que "la rénovation, par les autorités soviétiques, des 36 sépultures existant depuis la fin de la guerre 1939-1945 a été faite en application d'accords diplomatiques intervenus en 1975".

Non contents de s'approprier des morts qui avaient combattu dans les rangs opposés, les Soviétiques voulurent également faire main-basse sur l'ensemble du cimetière et remplacer les croix, se trouvant sur les tombes des soldats russes morts en 1914-18, par une simple pierre tombale surmontée de... l'étoile rouge. Devant l'énormité de la chose et les réactions que cela avait suscité, les Soviétiques firent marche-arrière et se contentèrent d'installer une plaque commémorative.

CONCLUSION

1) Quelles étaient les causes de l’émigration des Russes en France:

· Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d’asile.

Les Russes choisissaient la France comme pays d’asile parce que là règnait la liberté d’expression et de la vie politique; la culture française des divertissements, de l’instruction et des professions était très développée; en France, il y avait beaucoup de spécialistes célébres et des sanatoriums.

· Quelles étapes connaît l’émigration russe en France.

L’émigration russe en France connaît quatre étapes: le début de XVIIIème siècle; à la suite de la révolution russe de 1917; à la fin de la deuxième guerre mondiale; l’émigration économique après la ruine de l’URSS.

2) Comment les Russes combattant contre l’Allemagne et, plus tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvés en France.

Certains se sont trouvés en France parce qu’il était des prisonniers de guerre. La majorité d’émigrés blancs ont quitté la Russie par le sud.

3) Quelles étaient les causes de la défaite de l’Armée Blanche.

L’Armée Blanche a été liquidé à causes suivantes: corruption des cadres; trahison des Tchèques de Sibérie; mésententes entre les Alliés; habileté diplomatique des Soviétiques; valeur militaire de l'Armée rouge; affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste.

4) Comment l’Église Orthodoxe Russe est présentée en France.

L’Orthodoxie tenait toujours une place considérable dans la vie de plusieurs émigrés russes. Les anciens combattants de l’Armée Blanche, la noblesse et les intellectuels qui ont quitté leur patrie trouvaient de soutien moral dans les paroisses des petites églises orthodoxes, comme p.e. Église Notre-Dame de l’Assomption. Les clercs orthodoxes avaient toujours de l’autorité sur les civils, leur rôle n’a pas changés dans la communauté des émigrés bien que les prêtres, eux-mêmes, aient pu souvent participer à la vie sociale. Quand il ne restait plus rien pour souffler du goût de vie dans l’âme d’un émigré, c’est toujours sa foi qui venait en aide.


LISTE

DES OUVRAGES ÉTUDIÉS

1. Б. Носик, “Русский Париж” , “Будь здоров” №2, 2001

2. “L’émigration russe en France” , La Langue Française, № 5-6, février 2000

3. “Conséquences de la révolution russe” , publication électronique,

www.quid.fr/WEB/ETAT S/RU

4. “L’émigration russe en France” , publication électronique,

www.r ussie.net/france/emigration/

5. M. Jean-Daniel Gerber nommé au Comité Nansen” , publication électronique,

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